Voir ce complet film La Prunelle de mes yeux 1440p

Les expressions françaises décortiquées

Tenir à quelque chose comme à la prunelle de ses yeux

Tenir beaucoup, énormément à quelque chose

Avant d'entrer dans le vif du sujet, comme disait Charlotte Corday, commençons d'abord par causer de ce mot relativement peu utilisé qu'est 'prunelle'.
Il s'agit d'un diminutif de 'prune'. Dès le XIIe siècle, il désigne la pupille, par analogie de couleur et d'aspect avec les baies du prunellier ( ) qui, comme chacun sait, ont l'apparence de petites prunes.
Et tant qu'à être didactique, continuons sur la 'pupille'.
Dans le sens d'ici, ce mot date du début du XIVe siècle et il vient du latin 'pupilla' qui voulait dire 'petite fille', nom donné à cette partie de l'oeil à cause de la petite image qu'on voit s'y refléter [1] .
Les dates nous montrent que la pupille s'est donc d'abord appelée la prunelle.

Tenez-vous à vos yeux. J'imagine que oui, et d'autant plus que sans eux, vous ne pourriez pas lire ces lignes. Imaginez la frustration !
On comprend donc aisément qu'une telle expression ait pu naître, même si, ici, le terme 'prunelle' vaut pour l'oeil tout entier.

Cette expression date du début du XIVe siècle, mais au XIIIe, on disait déjà "aimer plus que son oeil". Autant dire que cet organe a toujours été considéré, à juste titre, comme ayant une très grande valeur pour son propriétaire.

La locution "comme à la prunelle de ses yeux" peut aussi s'employer précédée d'autres verbes que 'tenir' (voir le second exemple).

[1] Lorsqu'une personne est face à une jeune demoiselle, l'image de cette dernière se reflète en tout petit dans sa pupille.
Vous allez me dire qu'il aurait été de même d'un platane ou d'un hippopotame. Certes, mais dans une maison, on croise moins souvent ces deux derniers qu'une jeune fille. D'où, peut-être, l'explication du choix de cette image pour désigner la prunelle. Et puis je vois mal dire "tenir à quelque chose comme à l'hippopotamelle de ses yeux".

« Bien que l'Angleterre tout entière tînt à Winston Churchill comme à la prunelle de ses yeux »
Charles de Gaulle - Mémoires de guerre

«. elle m'a recommandé. Ma fille, vous savez que cette lampe coûte très cher, et qu'on ne peut la réparer qu'en Angleterre. Ayez-en soin, comme de la prunelle de vos yeux. »
Octave Mirbeau - Le journal d'une femme de chambre

Cette traduction sera définitivement supprimé et ne peut pas être récupéré. Êtes-vous sûr?

Ci-dessous vous trouverez des propositions de traduction soumises par notre communauté d’utilisateurs et non vérifiées par notre équipe. En étant enregistré, vous pourrez également en ajouter vous-même. En cas d’erreur, signalez-les nous dans le formulaire de contact

Le sens érotique second de la prune provient de l’expression. "couverture du lit de la fiancée". Souvent dans les rêves masculins, la prune est l’annonce d’une joie sexuelle très réelle. présente ou à venir.

A noter que l’ancienne appellation grecque de prune était " Kokkymelon ", ce qui signifie. " La pomme du coucou ". (Aqueux)
Ce qui fait donc penser par rapport à l’expression du jour que bien y tenir, c’est empêcher l’oiseau de s’envoler.

Bravo à God pour cette expression très printanière.

le 05/05/2008
à 14h45

réponse à . <inconnu> le 05/05/2008 à 14h41 : Le sens érotique second de la prune provient de l’expression.

Bravo à God pour cette expression très printanière.

Je suis désolé, mais il est quand même nécessaire que quelqu’un nous ouvre les yeux sur l’expression du jour, qui n’est qu’une escroquerie Godesque d’un God qui n’a pas vérifier les " bonnes sources."
C’est flagrant, j’ai vérifié sur Wiki à cette page aucune, je dis bien aucune, partie de l’œil ne s’appelle "la prunelle" tout juste une "papille "ou une "pupille" mais jamais de prunelle.
Moi je dis que de tenir tant que ça à un truc qui n’existe pas, c’est de l’aveuglement, et il y a pas de raison de fermer les yeux.

le 05/05/2008
à 15h01

réponse à . AnimalDan le 05/05/2008 à 13h30 : Ell’m’a collé une prune elle Que je n’arrêtais de.

Non, ce n’était pas de la Prunelle,
encore moins de la Citronnelle,
Non plus de l’Aquavit,
celui qui vous donne la va-vite,
un p’tit Pequet, pour les Wallons?
Hélas, trois fois non!
Ah, mais peut-être, un p’tit Cognac,
celui du traître coup de Jarnac?
non plus qu’une Napoléon - fine!
ni même une Mandarine,
ce n’était qu’une aubergine,
oh, mon God, la coquine!

le 05/05/2008
à 15h49

réponse à . mickeylange le 30/08/2011 à 16h54 : « Tenir à quelque chose comme à la prunelle de ses yeux &.

Ah Lange. Quelle belle envolée !
Généreusement, tu nous en a laissé quelques-uns :
Momo tient à lala
Anim à ldan
BeeBee à son traité ayant pour titre. Pour une bonne hygiène mentale et pour sous titre. l’importance des rillettes .
Sy à nne
… et toi à tes pinceaux !
Quant à God, il se tient encore très bien pour son âge* !

*c’est pour sourire Ta Divinité !

le 30/08/2011
à 17h59

réponse à . deLassus le 30/08/2011 à 17h23 : A propos de ton logis, j’ai entendu ce matin que Vienne (Autriche) est la.

Euh. Elle était la dix-huitième il y a quelque temps, mais depuis que j’y suis.

le 30/08/2011
à 18h53

La fille de Mende
J’aime tes beaux yeux en amande,
Sans doute cadeau des Dieux.
Ces yeux qui épatent, d’amande,
Je les contemple et vois les cieux,
Qui font de mariage les demandes
Des plus audacieux,
Les plus jolis de Mende,
La cible des prunelles de messieurs!

La fille de Mende

Joliii M'sieur le Directeur !
Des comme ça, on en voudrait tous les jours.

La prunelle est rare chez le tendre Georges mais des paires d'yeux, on en compte une ou deux dizaines. des soyeux comme velours, des ennuyeux ou des joyeux, des chastes comme ceux de Jeannette.

Pour son bel amour auquel elle tient comme à la prunelle de ses yeux,* elle s'est faite mariée, robe blanche et voile de dentelle.

À sa noce, elle a invité la famille, les amis, les copains, les voisins, et bien sûr Tonton Nestor. un farceur, un coquin.

Quand la fiancée,
Les yeux baissés,
Des larmes pleins les cils,
S'apprêtait à
Dire "Oui da !"
À l'officier civil,
Qu'est-c' qui vous prit,
Vieux malappris,
D'aller, sans retenue,
Faire un pinçon
Cruel en son
Éminence charnue.
Se retournant
Incontinent,
Ell' souffleta, flic-flac.
L' garçon d'honneur
Qui, par bonheur,
Avait un' tête à claqu',
Mais au lieu du
"Oui" attendu,
Ell' s'écria. "Maman"
Et l' mair' lui dit.
"Non, mon petit,
Ce n'est pas le moment."

* Du premier coup !

réponse à . BOUBA le 27/02/2017 à 05h13 : Ses yeux nous ont quittés dernièrement. Une très grande d.

Tu imagines Gabin lui disant t'as de belles prunelles tu sais, et elle de répondre embrasse moi. Le contraire aurait été beaucoup plus chaud.
Elle, t'as de belles prunelles tu sais. Lui embrase moi.

Sans oublier la chanson :
J'aimeuuu tes grands yeux
derrière tes lunetteees
on dirait les phares
de ma camionnetteeeu.

Malheureusement, God tenait à son éditeur de partoches comme à la prunelle de ses yeux, et il ne l'a jamais mis en ligne.

réponse à . BOUBA le 27/02/2017 à 06h50 : Répose au # 109 ci dessus: c'est presque des prunelles, non? C'est bien.

Bon, les aminches je re soulève le lièvre. Y a un défaut dans le câblage.

Ici aussi, comme ton vieux lièvre varois, nos mignons lapereaux franciliens s'amusent avec les connections de M'sieur IznoG0d. "Deux coups tu l'as, un coup tu n' l'as pas !".

Et ça c'est irritant, agaçant, énervant. Et le plus calme des végétariens, le plus actif des membres de la SPA, est saisi de pulsions meurtrières. attraper les mignons lapereaux par les oreilles et leur faire passer le goût de l'herbe tendre.

réponse à . DiwanC le 27/02/2017 à 05h01 : Aujourd'hui Planelles se tient dans le Venelles de ses vœux. S'cuse.

Ah. Germaine, qu'elle était jolie la petite chèvre de monsieur Seguin. qu'elle était jolie avec ses prunelles douces, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisait une houppelande.

Je tiens aux BD Fantasio comme. vu que :
Léon Prunelle3 est rédacteur chez Spirou4. D'abord journaliste et subordonné de Fantasio, il devient responsable du « gaffeur » après le départ de Fantasio 5 (voir ci-dessus). Ce personnage a été créé par André Franquin et Yvan Delporte6. Il fume la pipe et porte un collier de barbe, inspiré d'un membre de la rédaction flamande de Spirou. Le nom Prunelle a été trouvé par Yvan Delporte7.

Parfois amusé par les gaffes au début, il devient vite extrêmement irascible lors de ses échanges avec Gaston, qu'il échoue à faire travailler. Franquin décrit Prunelle comme ayant repris le rôle de Fantasio - entre autres, il échouera comme son prédécesseur à signer les contrats avec M. De Mesmaeker - mais de façon plus nerveuse et plus torturée. C'est le type de personnage qui finira par faire une dépression nerveuse à force de prendre tout trop au sérieux8. Il s'est juré d'être « l'homme qui a fait travailler Gaston »9. À ce titre, il le pourchasse continuellement pour l'empêcher de faire toute sieste ou toute pause, et pour lui rappeler qu'il doit s'occuper du courrier en retard. Il tente également de l'empêcher de cuisiner, de bricoler, d'inventer et, bien évidemment, de gaffer10.

Prunelle est le premier personnage de bande dessinée à jurer ouvertement, usant notamment du Rogntudjuu11, une déformation inventée par Franquin de l'authentique « Nom de Dieu. »12. En effet, la censure de l'époque n'aurait pas accepté un vrai juron dans une publication destinée à la jeunesse13.

En dépit de ses rapports conflictuels avec le héros dans le cadre du bureau, il lui arrive d'entretenir des contacts plus amicaux avec Gaston en dehors du travail. Dans ces moments, il est plus calme et s'intéresse alors aux déboires et conflits moraux de Gaston (sur l'armée, la pollution, la maltraitance animale, etc.). Il essaye également de faire grandir le personnage, en faisant appel à son sens des responsabilités ou en voulant lui faire faire du sport, mais en général sans succès.

réponse à . mickeylange le 27/02/2017 à 10h41 : Ah. Germaine, qu'elle était jolie la petite chèvre de monsie.


Jolie et douce comme le miel des Alpilles. Malheureusement, elle était atteinte d'un strabisme qui lui faisait prendre des vessies pour des lanternes et les loups pour des légionnaires des sables chauds.

- Crois-moi, ma belle, quand je te dis que là-haut est la plus cruelle des bêtes féroces. Même la vieille Renaude qui était plus cornue qu'un crâne de chef de gare, n'a pu éviter ses crocs. Il est plus vorace qu'un inspecteur des impôts ! susurrait-il à l'oreille de la chevrette à laquelle il tenait comme à la prunelle de ses yeux*.

- L'est complètement givré, l' vieux ! pensa Blanquette qui se contenta de répliquer. Je ne comprends pas tout ce que vous me dites M'sieur Seguin, mais quand je regarde là-haut vers les montagnes, je ne vois que le soleil qui soloie, le sentier qui poudroie, l'herbe qui verdoie, les sapins qui.

- Stop. intervint un contrôleur de la Sacem qui passait par là. Je veux bien vous laisser le "soloie" mais le "poudroie" et le "verdoie" ne vous appartiennent pas M'sieur Daudet. [/i]

C'est pour ça qu'on ne retrouve pas ces dialogues dans les "Lettres". Et pis c'est tout !

* Et de deux.